Dans un précédent article, nous mentionnions « dix pratiques liant environnementalisme et fascisme » (in English), article de David Zaruk.
Depuis, Seppi a traduit cet article en français. Dans son introduction Seppi, partage quelques-unes de nos remarques sur le mensonge et la manipulation auxquelles se livrent certains environnementalistes. Il ajoute fort justement : « Oui, malheureusement… Mais il y a pire : les produits de la rhétorique du mensonge et de la manipulation font souche dans nos sociétés, en partie grâce à des complicités et des complaisances. Et, dans cette perspective, l’emploi d’un vocabulaire percutant répond à une nécessité de salubrité publique ».
Etant donné la gravité du sujet et la pertinence de l’analyse de D Zaruk, nous en recommandons vivement la lecture intégrale.
Dans la même veine, Seppi a traduit « Glyphoshima, la fin du mouvement écologiste », un article de Ludger Weß (Wess), bloggeur allemand. L Weß analyse les réactions politiques démesurées qui ont suivi la décision du ministre allemand de l’agriculture de soutenir le glyphosate à Bruxelles. « Une tempête de boue s’est abattue sur Schmidt, principalement de la part de gens qui accordent habituellement une grande importance à l’attention pour autrui, à l’empathie, à l’amour pour le prochain et à la paix : les écologistes, les adeptes du bio, les militants de la protection des animaux, les végétariens et les végétaliens. Schmidt a dû fermer son compte Facebook ; il a reçu des menaces de mort qui ont également été dirigées contre sa famille. »
L Weß replace ces réactions dans le cadre du positionnement historique et politique des Verts.
Pour lui aussi, l’alliance avec l’AFD (extrême-droite allemande) que Les Verts concoctent pour tenter d’interdire le glyphosate est malheureusement significative. Car « L’ADN Vert inclut le mouvement de réforme anthroposophique qui a toujours eu en horreur tout ce qui est moderne, américain et juif. Les Verts se sont aussi opposés à toute technologie nouvelle qui est apparue à l’horizon : l’énergie nucléaire, la téléphonie RNIS, Internet, les ordinateurs, les téléphones portables, le génie génétique en médecine et agriculture, les nanotechnologies – la liste est sans fin. »
Nous ne pouvons que reprendre intégralement sa conclusion : « Tout cela n’a plus rien à voir avec la protection de l’environnement. Ce qui se répand ici, c’est une religion eschatologique qui combat la modernité, qu’elle soit capitaliste ou socialiste. Elle a, comme toutes les idéologies fondamentalistes, des traits totalitaires et misanthropiques. Quiconque se préoccupe vraiment de la protection de la nature et, simultanément, de l’alimentation de bientôt près de 10 milliards de personnes ne peut pas s’associer à de telles forces. »