L’EFSA (Agence Européenne de Sécurité) a publié son rapport : « il est improbable que le glyphosate présente un danger cancérogène pour l’homme ». Ce rapport sera utilisé par la Commission Européenne pour décider s’il y a lieu ou non de conserver le glyphosate sur la liste des substances actives autorisées dans l’UE.
Voir le communiqué de presse de l’EFSA (en français, in English)
Lire les explications détaillées de l’EFSA (en français, in English) sur l’évaluation des risques qui a été menée pour le glyphosate.
Le CIRC (IARC) de l’OMS avait émis un avis opposé (voir ici et ici) qui avait beaucoup circulé parmi les environnementalistes et les réseaux sociaux. Une des différences essentielles
En général, les articles sur ce rapport de l’EFSA sont globalement équilibrés. Par exemple Le Monde, Le Figaro, Le Journal de L’Environnement.
Cependant, quelques environnementalistes ont affiché une hostilité ouverte au rapport de l’EFSA :
Pour Générations Futures, l’avis de l’EFSA est « scandaleux ». Ils appellent donc « la commission européenne à réagir et à ne pas cautionner cette mascarade ».
Pour Michèle Rivasi, députée européenne Europe Ecologie, « Monsanto peut dormir tranquille, la protection de la santé et de l’environnement attendra » et « l’EFSA a décidé de cajoler Monsanto ».
Pour reprendre le titre d’Alerte Environnement, « la bataille du Round Up » ne fait que commencer. En effet, « Les ONG environnementalistes mais (pas seulement elles) ont décidé de faire de l’affaire de la ré-homologation du glyphosate (principe actif du Round Up) un point fort de l’année 2016 ». Il s’agit bien d’un lobbying politique qui ne dit pas son nom.
Pour établir une évaluation sur des bases solides, il est de première importance que l’évaluation scientifique par les agences de sécurité sanitaire soit indépendante des pressions politiques d’où qu’elles viennent.