Dans « Vigne : la pulvérisation, levier majeur pour réduire les pesticides » (abonnés), Référence Environnement évoque une conférence de l’IFV[1] au SIVAL à Angers et liste les facteurs d’amélioration de la qualité de pulvérisation.
Dans son rapport pour Ecophyto II, le député Dominique Potier indiquait qu’en vigne, l’amélioration de qualité de pulvérisation était un facteur essentiel d’atteinte de l’objectif de réduction de l’utilisation des pesticides du plan.
Pour l’IFV, l’étalonnage des pulvérisateurs, la maitrise de la taille des gouttes, et surtout l’utilisation généralisée de panneaux récupérateurs pourrait permettre une réduction substantielle des volumes utilisés. Pour Alexandre Davy de l’IFV, « Il faudrait des aides financières pour équiper les viticulteurs et homologuer ces équipements pour réduire les zones non traitées ».
Sur un plan plus général, il est à noter que, dans toutes les cultures, l’amélioration de la qualité de la pulvérisation est un outil souvent sous-estimé pour réduire l’utilisation. De plus, contrairement à d’autres aspects plus contestable du plan Ecophyto, la qualité de pulvérisation est un des seuls points où la réduction des volumes utilisés entraîne indiscutablement la réduction des impacts. Elle met donc d’accord pouvoirs publics, organisations professionnelles et producteurs.
[1] Institut Français de la Vigne et du Vin