Sous le titre « Pathologies, mauvaises pratiques apicoles et famine : les véritables causes des mortalités d’abeilles clairement identifiées », le Réseau Biodiversité pour les Abeilles (RBA) s’appuie sur les conclusions 2015 du dispositif officiel de suivi des troubles d’abeilles par les services du ministère de l’Agriculture.
Les conclusions sont « claires et sans ambiguïté » : « ce sont bien des facteurs sanitaires et nutritionnels qui expliquent les mortalités d’abeilles. On peut donc hiérarchiser les facteurs par importance : 1-Pathologies 2 -Pratiques apicoles 3-Manque de ressources alimentaires et 4-Produits phytosanitaires. »
Le communiqué de presse du RBA s’appuie sur un article de Fayçal Meziani, référent-expert national « apiculture, pathologie des abeilles » à Direction Générale de l’Alimentation (DGAl) dans La Santé de l’Abeille, n°275 d’octobre 2016. Article clair, argumenté et s’appuyant sur les données du dispositif officiel de suivi. Pour toute personne intéressée, il conviendra de s’y référer.
Il importe d’être prudent dans l’utilisation des produits phytosanitaires et de respecter les bonnes pratiques. Des accidents peuvent survenir. Mais il serait temps d’arrêter les accusations démesurées et sans fondement et de s’attaquer aux vrais problèmes des abeilles.
Edit du 15 novembre 2016 :
On lira également avec intérêt cet article sarcastique mais malheureusement fondé de Seppi rendant compte du congrès national de l’apiculture française d’octobre 2016 organisé par l’UNAF. Visiblement, beaucoup de contrevérités et de clichés, certains franchement ridicules, adoubés par Ségolène Royal, ministre de l’environnement, et Sylvie Goddyn (Front National)…
