L’Institut National de Veille Sanitaire (InVS) vient de publier la première partie d’un rapport sur « l’exposition de la population française aux substances chimiques de l’environnement ». Voircommuniqué de presse, synthèse des premiers résultats (en français, in English) et Tome 1 de l’étude (présentation générale – métaux et métalloïdes). La mise en œuvre de cette « biosurveillance » « est issue du Grenelle de l’Environnement et fait partie des actions du deuxième Plan National Santé Environnement (PNSE2). Elle s’inscrit également dans des actions européennes et s’inspire d’autres programmes existants au niveau international (Etats-Unis et Canada notamment) ».
L’étude constate que les « niveaux de pesticides dans la population française » sont comparables à ceux mesurés dans d’autres pays développés, mais plus haut pour les pyréthrinoïdes, « largement utilisés » en agriculture et en usage domestique. Les causes de ces écarts « méritent d’être élucidées ». Nulle part dans l’étude, l’InVS n’en tire de conclusion quant à la santé publique. Pour cela, il faudra attendre la publication de la partie concernant les pesticides et les PCB qui sera publiée au 2° semestre 2011.
Cela n’empêche pas Générations Futures (GF) de tenter de « tirer la sonnette d’alarme » en titrant « Pesticides : les français en ont plein le sang ». Quelques autres suivent la même pente alarmiste : Enviro2b, Journal de l’environnement…