Dans cet article, A Suwalki, sur le blog Imposteurs, dénonce les « élucubrations d’Herrade Nehlig » et la « censure aux Dernières Nouvelles d’Alsace ». Sans aucune base scientifique, H Nehlig, militante EELV, avançait en effet un lien entre la crise à E.coli (ECEH) et les OGM. Cette allégation a été reprise par les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), sans vérification et avec sympathie, présentant H Nehlig comme membre « de l’Institut de biologie molécularie des plantes – CNRS, Strasbourg » (IBMP). L’IBMP a démenti formellement et vertement les propos de H Nehlig. Les DNA, après avoir censuré tous les messages qui protestaient contre cette imposture, ont fini par publier le démenti de l’IBMP.
Dans ce cas précis, l’erreur était tellement grossière qu’elle n’est pas passée. Mais combien de cas analogues où la bonne foi d’un militant et la sympathie d’un journaliste mettent indûment en valeur une idée sans fondement réel ?
Agriculture et Environnement (A&E) dénonce cette même tentative de manipulation dans son n° 94. Sur un thème analogue, A&E évoque la volonté de N Mamère de « s’en prendre à l’agro-industrie », quitte à se rendre aveugle face au véritable risque sanitaire…
L’article « Crises alimentaires : l’espace de la suspicion s’élargit-il ? » offre un éclairage sociologique sur ce qui bouscule nos « catégories mentales » dans la crise E.coli (ECEH). Ceci explique sans doute, sans l’excuser, le pourquoi de ce désarroi, voire de cette agressivité, chez certains écologistes.