Les techniques culturales simplifiées (TCS : non-labour, semis direct, « strip-till », etc.) réduisent la consommation d’énergie et préservent le sol. Sous le titre « Le glyphosate est-il le 4° pilier de l’agriculture de conservation ? », la revue TCS montre que le désherbage total, principalement au glyphosate, est une condition essentielle pour le développement de ces techniques économes et respectueuses de l’environnement.
Du fait même de ses avantages, la généralisation de l’utilisation du glyphosate, si elle est mal gérée, peut être un inconvénient majeur : apparition de résistances en particulier. La plupart des autres inconvénients sont mineurs.
Conclusion de l’article : « Afin de poursuivre le développement de l’agriculture de conservation, sans prise de risque inconsidérée, la stratégie consiste à trouver de nouveaux leviers d’actions, quitte à restreindre les usages du produit sans pour autant l’interdire. Le glyphosate était le pilier du semis direct, il est devenu le filet de sécurité de l’agriculture de conservation. »
Sur son site, dans l’article « Roundup aide-t-il l’agriculture de conservation ? », Monsanto livre quelques autres références intéressantes sur l’agriculture de conservation.
Contrairement aux idées reçues, c’est bien le développement de techniques culturales modernes, alliant agronomie, économie et chimie qui est le meilleur garant du respect de l’environnement… Et non pas le « retour » à un passé idéalisé.
Reste qu’aujourd’hui, ces techniques ne sont pas toujours applicables à des cultures spécialisées.