L’intitulé complet de l’exposé de F Zahm, Cemagref, est « Grenelle de l’Environnement, Plan Ecophyto 2018 et indicateurs agro-environnementaux. Outils de pilotage versus instruments d’une transformation de l’action publique agro-environnementale »… On est bien loin du terrain.
Il « défend la thèse que les indicateur agro-environnementaux NODU et IFT contribuent à une nouvelle gouvernance de l’action publique agro-environnementale (…) le NODU et l’IFT comme une nouvelle forme de relation entre l’État et ses services déconcentrés (…) (L’indicateur NODU) devient langage de négociation d’une action collective (le plan Écophyto) et participe à la transformation d’un État régalien vers un État régulateur. »
Il est difficile de faire plus éloigné des préoccupations des administrés… Le concept de gouvernance est à la mode. Il ne faudrait pas qu’il empêche de se poser des questions plus concrètes, comme par exemple la pertinence de ces trois indicateurs du Plan Ecophyto 2018.
F Zahm est bien dans la pure continuité du Grenelle de l’Environnement, et de l’expertise collective Cemagref-INRA qui l’avait précédé : il ne jure que par la diminution des volumes utilisés.
Jamais il n’évoque la notion de bénéfices / risques : Peu importe que ce que l’on fait passer soit juste ou pertinent, pourvu qu’on le fasse bien passer…