Sous ce titre, A&E fait une critique détaillée et argumentée de l’étude de deux fonctionnaires du ministère de l’écologie (MEDDTL).
D’une part, A&E relève que les auteurs précisent que leur étude n’engage pas « les institutions auxquelles ils appartiennent ». Ce que les écologistes et les journalistes sensibles à leurs arguments « oublient » systématiquement de mentionner…
Mais surtout A&E montre par de nombreux exemples à quel point les auteurs de l’étude utilisent des chiffres obsolètes ou non pertinents, et des méthodologies de calcul systématiquement distordus pour maximiser le coût de façon injustifiée.
A propos du supposé coût des pesticides dans l’eau, A&E conclut : « En réalité, l’eau du robinet étant parfaitement potable en France, cette estimation d’1 à 1,5 milliard d’euros n’a rien à voir avec le coût d’une pollution quelconque. En revanche, elle donne un ordre de grandeur du chiffre d’affaires réalisé par les grands producteurs d’eaux minérales (Danone, Nestlé, etc.) suite aux campagnes anxiogènes sur l’état de l’eau. Grâce à Générations Futures, au WWF – qui a signé de nombreux partenariats avec Danone – ainsi qu’à d’autres associations écologistes, l’industrie des eaux minérales extirpe ainsi entre 1 et 1,5 milliard d’euros des ménages. Soit un tiers de leur chiffre d’affaires ! Faute de mieux, le document de MM. Bommelaer et Devaux aura au moins un mérite : mettre en lumière les intérêts communs des militants écologistes et des grands noms de l’industrie des eaux minérales. »
Voir également : « Nitrates et pesticides : la pollution chiffrée en millions d’euros » (Campagnes et Environnement) » (article ForumPhyto pour les membres, accès restreint)