Documentation de base, Veille sociétale

Références sur Veille sociétale

18 nov. 2011

InfoPesticides, site géré par l’UIPP (Union des Industries de Protection des Plantes), publie de l’information concrète utile pour répondre aux questions du grand public. Par exemple :
Mais pourquoi ne pas passer au tout bio, c’est meilleur pour la santé ?
La teneur en pesticides des fruits et légumes est-elle contrôlée ?
Est-ce possible d’acheter des fruits et légumes renfermant trop de pesticides ?
Manger des fruits et des légumes, c’est manger des pesticides ! Y-a-t-il un risque pour ma santé ?
Est-il dangereux pour la santé de se promener ou de vivre à côté d’une zone agricole traitée avec des pesticides ?

InfoPesticides met également en ligne des dossiers : Environnement et pesticides, Santé et pesticides, Utilité des pesticides

Enfin, la médiathèque du site InfoPesticides contient de nombreux documents, vidéos et animations explicatifs sur tout de ce qui concerne les pesticides. Par exemple :
Pesticides : il est temps de changer de regard
Les démarches de progrès de l’UIPP et de ses adhérents


Bio, fausses promesses et vrai marketing, G Rivière-Wekstein, Ed Le Publieur, 2011
Le bio est-il meilleur pour la santé et pour l’environnement et permet-il la défense du petit producteur ? Quelles sont les origines historiques du bio ? Gil Rivière-Wekstein livre ici une analyse détaillée du phénomène « bio ». « Un ouvrage vivifiant pour la pensée, hors des sentiers battus, qui éclaire un sujet si consensuel : celui du bio. » Consultez le site du livre.

 

La peur est au-dessus de nos moyens (pour en finir avec le principe de précaution), Jean de Kervasdoué, Ed Plon, 2011
L’ensemble de l’ouvrage (y compris les parties consacrées à des sujets tels que grippe, vaccins, ondes électromagnétiques, nanotechnologies…) est accessible et intéressera des lecteurs centrés sur les questions agricoles. J de Kervasdoué montre concrètement l’importance d’un raisonnement global et « rationnel », c’est-à-dire de la prise en compte des ordres de grandeur et d’une analyse bénéfices-risques sereine.
Voir présentation du livre sur ForumPhyto

 

L’écologie en bas de chez moi , Iegor Gran, Ed P.O.L, 2011
Dans son blog, L Berthod fait l’éloge de ce livre qui « avec verve et humour, traite de l’omniprésence de la nouvelle religion écologiste, de la morale qu’elle prétend nous imposer, de l’exploitation commerciale sans vergogne qui en est faite. Il nous conte les démêlés de l’auteur avec ses voisins d’immeuble auxquels elle conduit et le délitement d’une vieille amitié que provoque la mal-pensance de l’hérétique. »
I Gran a été l’auteur
, dans Libération, d’un article très critique sur le film Home de Y Arthus-Bertrand.

 

Histoire des peurs alimentaires du Moyen Age à l’aube du XX° siècle, Madeleine Ferrières, Editions du Seuil / poche Points Histoire, 2008
Madeleine Ferrières reprend dans ce livre sa thèse de doctorat sur les peurs des hommes de manger « mauvais ». Nos angoisses ne sont pas nouvelles, elles s’expriment seulement différemment.
L’éloignement entre le producteur et le consommateur est une des sources essentielles des peurs. Les bases rationnelles n’interviennent en revanche pratiquement pas. Dans Le Point, elle rappelle que « La peur de mourir empoisonné est chevillée à l’estomac des hommes depuis toujours.

 

L’inquiétant principe de précaution, Gérald Bronner et Etienne Géhin, PUF « Quadrige essais débats », 2010
« Le principe de précaution (…) est l’un des faits idéologiques majeurs de ce début de millénaire. (…) Préjudiciable à l’intérêt général, (…) une telle idéologie, pas très éloignée d’une nouvelle forme de populisme, a un nom : le précautionnisme. Le livre analyse les mécanismes médiatiques, sociologiques et politiques qui en facilitent la percée et en appelle à la responsabilité des hommes politiques dont la société a besoin qu’ils se comportent en « hommes d’Etat », trop rares.
Voir également une présentation détaillée sur le site de l’AFIS (Association Française pour Information Scientifique).

 

L’homnivore, Claude Fischler, Poches Odile Jacob, 2001
Claude Fischler, CNRS, est sociologue de l’alimentation. L’homme est un omnivore. De ce fait, pour lui, tout est bon à manger, mais en même temps tout est risqué. L’homme, comme le rat, est de ce fait en conflit intérieur entre la « néophilie » (l’envie de découvrir de nouveaux aliments) et la néophobie (la peur que ce nouvel aliment soit éventuellement néfaste). Cette tension est la source d’une angoisse, elle-même source de « pensée magique » et d’attitudes irrationnelles.

 

Liens internet sur le principe de précaution :

« Pour une utilisation précautionneuse du principe de précaution » (Les Echos)
R Vainopoulos met en évidence quelques inconvénients d’une utilisation abusive du principe de précaution, à commencer par la perte de crédibilité qui peut advenir, comme l’appel à la vaccination contre la grippe H1N1. A force de crier au loup…

« Précaution n’est pas raison » (L’Usine Nouvelle)
L’Usine Nouvelle ne veut pas remettre en cause le principe de précaution, mais
« ce garde-fou est devenu, au fil des ans, le seul critère pour évaluer l’intérêt d’une technologie. Avec ce prisme déformant, on voit tout simplement le mal partout. (…) il faudrait imposer des devoirs à ce principe. Nous pourrions, par exemple, imaginer que tout rejet d’une technologie oblige l’Etat à accompagner l’émergence de produits ou de techniques de substitution. (…) En somme, pour nous libérer du principe de précaution, il faudrait lui adjoindre un principe d’innovation. »

L’article « Principe de précaution » de Wikipedia entre dans les détails historiques et juridiques et resitue le principe de précaution dans son contexte international.

 

 

Quelques ouvrages de base

Les prêcheurs de l’apocalypse. Pour en finir avec les délires écologiques et sanitaires, Jean de Kervasdoué, Ed Plon, 2007
Il est urgent d’évaluer les risques sanitaires et écologiques en tenant compte des ordres de grandeurs en jeu. L’auteur met également en pièces le « principe de précaution » dont « les limites pratiques » sont « l’autre face de sa bêtise philosophique ». Des passages épars traitent de la question phytosanitaire.

 

Impasses de Grenelle. de la perversité écologique, Jean-Marc Fédida, Ed Ramsay, 2008
Jean-Marc Fédida dénonce « l’écolototalitarisme » et se pose en libéral et humaniste. Il démonte le mécanisme du Grenelle dont « les acteurs démocratiquement élus ont été écartés ». Il dénonce « le climat de panique perpétuellement entretenu dans la population » et le « mince vernis pseudo-scientifique » sur lesquelles se basent les politiques environnementales. « Le Grenelle de l’environnement ne servira à rien. Il ne sauvera pas de phoques sur la banquise ».

 

Le principe responsabilité, Hans Jonas, Ed Flammarion, Champs, 1998
Ce livre est la Bible de la plupart des mouvements écologistes. Hans Jonas y défend la peur comme moyen de faire prendre conscience, comme base du « principe responsabilité » qu’il préconise. Il est utile de comprendre le fonctionnement logique de cette racine profonde du « principe de précaution ».

 

L’écologiste sceptique, Bjorn Lomborg, Le Cherche midi, 2004
Pollution atmosphérique, épuisement des ressources naturelles, déforestation : la planète court-elle à sa perte ? Non, répond Bjørn Lomborg. À rebours des discours écologistes alarmistes, ce scientifique danois, statisticien et ancien membre de Greenpeace, clame haut et fort que la planète va mieux. Mais attention, affirmer que les choses vont mieux ne veut pas forcément dire qu’elles vont bien…L’écologiste sceptique est un ouvrage iconoclaste et exemplaire pour qui veut connaître le véritable état de la planète, à l’heure où la controverse fait rage au sein d’une partie de la communauté scientifique. Le grand livre d’un scientifique optimiste et humaniste. Indispensable pour une politique de l’environnement plus efficace.
Les pages sur les pesticides montrent l’importance de la protection phytosanitaire pour économiser les ressources naturelles et dédramatisent la question des résidus.

 

Pourquoi j’ai mangé mon père, Roy Lewis, Ed Pocket
Roy Lewis nous conte les efforts de nos ancêtres les demi-singes dans leur lutte acharnée pour la survie et la prospérité de l’espèce. Voilà que nos ancêtres sont à la croisée des chemins, face à une nature hostile. Un tournant de l’évolution qu’il est crucial de négocier en douceur, sous peine d’extinction. Or, voilà qu’Edouard, hominien à l’esprit éclairé, découvre le feu. Une trouvaille qui sauve la famille certes, mais déplaît fort à son frère Vania, qui prédit la fin du monde, milite pour la viande crue et le retour dans les arbres… Roy Lewis fait ici de l’anachronisme sa seule loi et revisite avec brio les grands thèmes de société : l’éducation, le rôle de la femme ou l’éternel combat entre progressistes et réactionnaires. Il aborde également l’écologie, la famille et pose la question cruciale de la maîtrise du progrès technique par le biais de cette fresque grandiose, hilarante et moderne.

 

Etat d’urgence, Michael Crichton, Ed Robert Laffont, 2006
Auteur : Editeur : Diplômé de la Harvard Medical School, Michael Crichton se sert de son savoir scientifique pour le démocratiser et le romancer… Il est écrivain de science-fiction, scénariste (la série TV Urgences…) et producteur de films. Le réchauffement de la planète est-il un mythe ? Dans « Etat d’urgence », un techno-thriller d’une vitesse supersonique, Michael Crichton s’attaque aux tabous de l’écologie.

 

Le parfum d’Adam, Jean-Christophe Ruffin, Ed Flammarion, 2007
Pologne, printemps 2005. Juliette, jeune française, libère des animaux de laboratoire. Cette action militante va l’entraîner au coeur de l’écologie radicale… Ce roman explore le monde de l’écologie radicale constituant selon le FBI la deuxième source de terrorisme mondial. Jean-Christophe Ruffin a été médecin, pionnier de l’action humanitaire  » sans frontières « .