Sur le site MédiaPart, et sous le titre complet « Désobéissez au gouvernement : devenez Planteur volontaire d’OGM« , Yann Kindo, lié au site Imposteursoverblog et à l’Association Française pour l’Information Scientifique (AFIS) constate que « le Conseil d’Etat a annulé l’interdiction de planter du Maïs Mon 810 [fabriqué par Monsanto], afin de respecter une décision de l’Union Européenne, qui a pour sa part logiquement estimé à la suite de l’EFSA que la clause de sauvegarde sarzkozyenne banissant cette variété de maïs n’avait pas de fondement scientifique. »
Sur un ton très humoristique et plein de vérité, constatant également l’obstination gouvernementale à instaurer tout de même un moratoire sur les OGM, il en appelle à faire « face non seulement à l’hostilité du pouvoir sarkozyste, mais aussi à la frénésie arrachante du secteur le plus obscurantiste du mouvement anti-OGM, les inénarrables Faucheurs Volontaires », et à être solidaire en acte avec les « agriculteurs courageux – ou téméraires – (qui) décident de semer la variété qui à l’heure actuelle n’est de fait plus bannie »
« Les anti-OGM semblent en effet s’ennuyer fermement depuis que les OGM ont disparu des sols français, et, victimes d’un besoin compulsif de détruire toutjours et encore, ils se mettent à faire n’importe quoi. »
Il ajoute alors « Face à cette vague obsucrantiste, on a décidé avec quelques copains de lancer de manière très informelle le mouvement des « Planteurs Volontaires d’OGM ». Les Planteurs Volontaires seront insaisissables, ils n’auront ni structure ni direction, ils fonctionneront comme un réseau d’activistes indépendants selon les préceptes de Saint Toni Negri, notre inspirateur à tous.
L’idée est simple : épuisons les Faucheurs Volontaires en plantant dans nos jardins et sur nos terrasses du maïs MON 810, aussi longtemps que ce n’est officiellement pas interdit. Que mille épis fleurissent, comme disait à peu près le président Mao, et que les Faucheurs ne sachent plus où donner de la tête ! »
Pour les détails techniques (et un peu plus d’humour sarcastique !), lire l’article complet.