Sous ce titre (in English), Mary Gray, citoyenne américaine fait la critique et l’éloge de mycellium qui coure : Comment les champignons peuvent aider à sauver le monde (in English), livre de Paul Stamets.
Les champignons développent des réseaux qui n’ont rien à envier à Internet. Ils développent une forme d’intelligence collective.
Elle retient quelques exemples de ce dont les champignons sont capables :
« – Nettoyer les cours d’eau dégradés en retenant les pathogènes, les limons et les toxines
– accélérer le retour des éléments nutritifs au sol dans les forêts cultivées (en dépit d’affirmations contraires, les monocultures d’arbres ne constituent pas une « ressource renouvelable »)
– Réduire le risque de feu de forêt en retenant l’humidité au niveau du sol.
– Aider à réduire ou prévenir l’érosion
– Absorber les radiations et les métaux lourds dans les sites pollués
– Prévenir et réparer les dégâts des maladies virales – y compris HIV – chez les humains »
Il ne faudrait pas oublier les dégâts que peuvent causer les champignons : champignons toxiques pour les humains, et surtout bio-agresseurs des plantes. Le mildiou a été la cause de grandes famines…
Il n’en demeure pas moins que ce livre est visiblement intéressant pour changer le point de vue que l’on a sur les champignons.