Sous ce titre, le quotidien Sud-Ouest rend compte des succès et des perspectives de la coopérative Unicoque, leader national de la noisette, malgré deux obstacles importants.
Premièrement, « seul frein (économique), il s’agit d’une culture dont les premiers revenus ne tombent pas avant cinq ans ». La création d’un fonds permettrait de résoudre cette question.
Deuxièmement, le balanin, « ce parasite naturel qui pond dans les noisettes et infeste les sols. En quatre à cinq ans, il peut provoquer la destruction de 50 % à 100 % de la récolte ». Malgré 80 % du budget expérimentation de la coopérative « à trouver des moyens écologiques de lutter contre »
Pour l’instant, « il n’existe rien de plus efficace que le thiacloprid, un produit chimique à toxicité réduite ». Les méthodes complémentaires ne peuvent que limiter son emploi, mais non pas le remplacer. « Il n’existe pas de solution unique de remplacement », déplore le directeur de l’établissement. « Si nous avons compris une chose, c’est que pour ce qui est de la noisette, l’agriculture bio est impossible. »