De façon récurrente, des ONG, reprises par certains médias, utilisent des études scientifiques pour suggérer une augmentation de leucémies infantiles à proximité des centrales nucléaires.
Dans « Une étude épidémiologique détournée par les anti-nucléaires », A Suwalki, imposteurs.over-blog.com, met en évidence la façon dont le réseau Sortir du Nucléaire (SDN) tord les données statistiques d’une étude de l’INSERM pour apporter de l’eau à leur moulin. Les mêmes statistiques suggéreraient l’inverse sur une période plus longue.
A Suwalki conclut : « On voit bien les limites d’un raisonnement purement probabiliste, c’est-à-dire déconnecté des réalités médicales connues […] (En fait), la seule preuve apportée, non pas par l’étude, mais par son interprétation par SDN, est que ces gens sont des demeurés totalement incurables. »
Dans « Nucléaire : un titre peut changer une information », Y Kindo, dans son blog lié à Médiapart, démonte la façon dont « Le Monde.fr cherche à mettre en avant un titre inquiétant, mais sans qu’il soit trop manifestement mensonger…. et qu’ils ont du mal ». Il mentionne d’autres médias « qui se font ainsi le relais des campagnes technophobes en présentant de cette manière des études non conclusives, ou, pire encore, en présentant comme des études scientifiques probantes ce qui n’en a pas la qualité, » sur le nucléaire ou les antennes-relais.
Il aurait pu bien sûr en citer d’identiques sur les OGM, les pesticides,…