La dernière trouvaille d’un professeur de philosophie et d’éthique de New-York : modifier l’humain pour réduire son impact carbone. C’est du moins ce que rapporte cet article (accès restreint) du Journal de l’Environnement (JDLE) qui rend compte d’une publication prochaine dans la revue « Ethics, Policy & Environment ».
Les méthodes envisagées : stimuler le système immunitaire « pour le faire réagir négativement à l’absorption de protéines d’origine bovine » et, « beaucoup plus inquiétant » selon le JDLE : « à coup de traitements hormonaux ou de régimes alimentaires spéciaux, diminuer la taille des bébés et donc des adultes » pour nanifier les individus, et enfin doper l’humanité à l’ocytocine (« une hormone réputée favoriser les élans d’altruisme au sein d’un groupe ») pour la rendre « plus solidaire du climat ».
Conclusion du JDLE qu’on ne peut qu’approuver : « Un sacré cauchemar »
Il est à parier que même l’auteur de cette provocation n’y croit pas vraiment. Il n’est cependant pas exclu qu’un tel article soit une sorte d’instrument de propagande, destiné à entretenir la flamme de l’écologie profonde et du malthusianisme.
Il faut en tout cas une dose certaine de misanthropie pour ne serait-ce qu’imaginer un tel scénario.
Mais peut-être n’est-ce qu’un poisson d’avril avant la date.
A vérifier…