Sous ce titre, dans Pour la science, H Schmitz et HY Shapiro expliquent les difficultés des producteurs de cacao pour protéger les cacaoyers (et les cabosses) des insectes ravageurs, maladies et épisodes climatiques extrêmes. Et surtout, fondamentalement, les producteurs manquent de moyens et de formation.
Les principaux ravageurs mentionnés sont : le balai de sorcière, maladie causée par Crinipellis perniciosa, la moniliose, causée par Moniliophthora roreri, la pourriture brune des cabosses, le virus CSSV, le foreur de cabosse (insecte Conopomorpha cramerella).
Les situations sont très diverses selon les régions concernées : Amérique centrale, Brésil, Afrique équatoriale, Asie du Sud-Est.
Pour protéger efficacement les plantations, il faut combiner irrigation, améliorations agronomiques, améliorations génétiques, produits phytosanitaires et techniques de protection intégrée (par exemple piège à phéromones).
C’est bien le sens de la conclusion de l’article : « Il est possible de tripler durablement le rendement des cultures de cacao. Des engrais, des fongicides et des programmes de formation efficaces existent déjà, et les scientifiques sont en train d’élaborer des variétés résistant aux insectes et aux maladies. Toutefois, leur transmission à des cultivateurs pauvres et isolés est une tâche bien trop lourde pour un gouvernement, une agence des Nations-Unies, une entreprise ou une organisation agissant en solitaire. Des coalitions innovantes et dynamiques seront donc nécessaires. Faire du cacao une culture réellement durable constitue un énorme défi, mais nous avons bon espoir d’assurer l’avenir du chocolat et du vaste écosystème social, culturel et écologique qu’il sous-tend. »
La lecture de l’intégralité de l’article en vaut la peine : Le consulter sur le site de Pour la Science (Texte intégral payant)