Sous ce titre délibérément provocateur, Laurent Berthod expose pourquoi « Le progrès de la productivité du travail humain remonte aux origines de l’humanité. »
« L’homme est ainsi fait qu’il est cupide et paresseux. (…) Evidemment il ne faut pas entendre ici par cupidité le désir de voler ce qui appartient à son prochain, ni par paresse celui de ne rien faire. Bien entendu, il s’agit là de la volonté d’économiser la peine et la sueur des hommes et de la volonté de lui procurer toujours plus d’aisance et de confort. »
Et il conclut : « La population mondiale est globalement en croissance. On ne voit guère comment la nourrir sans une certaine intensification de l’agriculture mondiale. (…) Malgré la malnutrition persistante d’un peu plus de 10 % de la population mondiale, on peut dire sans aucune restriction, que l’agriculture moderne est, avec la médecine et l’hygiène publique, une des trois grandes réussites technologiques de l’histoire de l’humanité, enfin débarrassée du spectre de la disette et de la famine qui l’a accompagnée dans ses cauchemars depuis des millénaires. »