Pour Kendall Eskine, professeur de psychologie de l’Université de la Nouvelle-Orléans (USA), « Les aliments bio réduisent le comportement prosocial et durcissent le jugement moral ».
Il est arrivé à cette conclusion après avoir remarqué que beaucoup d’aliments bio sont vendus avec des terminologies morales : « je me demandais, poursuit-il, si les gens qui mangent bio étaient plus altruistes ou pas. En fait, les gens se sentent comme après avoir fait une bonne action. Ils ont ensuite comme une permission d’agir de manière non éthique. »
A Amgar, sur son blog lié à la revue Process Alimentaire, titre « Les consommateurs de produits bio ont-ils un comportement moralisateur et suffisant ? » présente cette recherche et donne les liens vers les médias qui l’évoquent.
Le résumé de la recherche (in English) sur Social Psychological & Personality Science conclut sobrement : « Les résultats (de l’étude)suggèrent que le fait de manger bio peut conduire les gens à affirmer leurs identités morales, ce qui atténue leur désir d’être altruiste »
En termes plus lapidaires, RTL.be titre : « Manger bio, ça ne rend pas sympa ! »
Todau Health, revue américaine, non citée par A Amgar, titre sensiblement de ma même façon : « Does organic food turn people into jerks? »