Sous le titre exact « La nef des fous du bio », en septembre 2011, Wackes Seppi, se livre à une recensement et une « autopsie de quelques manipulations médiatiques à la suite des toxi-infections par Escherichia coli O104 : H4″ de 2011.
Il n’est pas dans notre intention, ni dans celle de Wackes Seppi, de juger le mode de production bio, qui a ses avantages et inconvénients et qui a sa légitimité économique et sociétale.
L’intention de Wackes Seppi que nous relayons ici, est de dénoncer certains partisans inconditionnels, des « fous du bio », qui ont sciemment fait preuve de parti pris, qui ont déformé les faits, voire qui ont menti et tenté sciemment de manipuler lors de la crise sanitaire de 2011.
Marie Monique Robin a produit, « sur le blog aimablement mis à sa disposition (sur nos deniers) par Arte, un billet désignant l’élevage intensif comme coupable »
Noël Mamère, tentant de dédouaner la responsabilité éventuelle de la Mairie de Bègles, a essayé de trouver toutes sortes de coupables potentiels et a déclaré : « Cela pose deux problèmes essentiels : d’abord celui de la traçabilité des aliments, ensuite – même si le cas qui nous concerne n’est pas directement lié – celui de l’agriculture industrielle. » Et de reprendre la litanie : l’ESB et la vache folle, la contamination des sols par le mode de production agricole « comme en Argentine où la production conventionnelle de soja a été imprégnée par les OGM ».
Herrade Nehlig, militante écologiste d’Alsace, n’a pas hésité à se prévaloir « de l’Institut de Biologie Moléculaire des Plantes » (IBMP) de Strasbourg, alors qu’elle n’y occupe qu’un poste de technicienne, dans un courrier des lecteurs des Dernières Nouvelles d’Alsace. C’était pour faire un amalgame grotesque entre E. coli et les OGM !
Un E. coli présenté pour l’occasion comme le vecteur du transfert de gènes, alors que tout lecteur de Science et Vie ou Ça m’intéresse sait que le véritable vecteur bactérien est Agrobacterium tumefaciens.
Dominique Marion, président de la FNAB (Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique) a déclaré : « En agriculture biologique, il n’est pas possible d’avoir une telle infection » (du fait du compostage qui tue les bactéries)
Et quelques autres…
Wackes Seppi fait ici oeuvre de salubrité publique en analysant dans le détail de telles manipulations.
Malheureusement, il est moins écouté que nombre de ces personnes et instances pour lesquelles « La foi [dans l’infaillibilité du bio] doit prévaloir sur la raison ».
La lecture de l’intégralité de l’article vaut la peine.