« Les agriculteurs du département veulent nuancer l’alarme donnée par les 80 médecins du Limousin contre les dangers des traitements phytosanitaires » : ainsi commence cet article de Sud-Ouest.
« Dans le milieu agricole, le coup de gueule des médecins du Limousin, qui se voulait pourtant salutaire, est perçu comme une nouvelle stigmatisation de la profession »
Pierre Brunie, producteur de pommes à Dussac et membre du conseil d’administration des Jeunes Agriculteurs en charge des questions liées aux fruits et légumes et Michel Campagnaud, directeur-adjoint de la Chambre d’agriculture de Dordogne et chef du Pôle productions végétales, expose dans l’article les bases de la protection phytosanitaire et de son évolution depuis les années 1980.
Sensibilité de la profession aux questions phytosanitaires, exigences des clients d’avoir un produit sain, « souci de baisser le plus possible le recours aux traitements », certification des applicateurs en sont les points-clefs.
M Campagnaud insiste à juste titre sur l’importance des « connaissances du moment » et leur amélioration depuis les années 1980. Ce n’est pas la jungle réglementaire du Grenelle et d’Ecophyto qui a fait avancer les producteurs. C’est bien l’amélioration des connaissances des plantes, des parasites, des auxiliaires, de leurs cycles de vie, mais aussi l’amélioration des produits et des équipements. Et qui continuera à les faire avancer demain.