Deux jeunes agriculteurs de Lozère ont besoin de construire des bâtiments d’exploitation. Ils se voient refuser l’autorisation… au nom d’une « interprétation très particulière de la loi littoral ». Sous le titre « En Lozère, la mauvaise volonté tourne au scandale », Wikiagri, de façon très concrète et illustrée, montre bien le caractère ubuesque de la situation.
Après une description détaillée, l’article conclut : « Il faut en finir une bonne fois avec ces bonnes intentions qui tournent en rond sans réellement apporter de solutions. (…)
La solution est donc politique. Il s’agit d’obtenir que le DDT reçoive les bons ordres. Il s’agit de peser, à plusieurs dans le même sens, pour faire valoir les droits évidents des deux jeunes éleveurs. A plusieurs, cela signifie syndicalement avec les JA, politiquement avec le député, médiatiquement avec WikiAgri… Mais aussi, à travers les réseaux sociaux, avec l’appui de toutes et tous. Nous tous, individuellement petites fourmis, formons finalement une force de frappe avec la masse, qui peut être utilisée ensuite à bon escient et devenir un argument décisif. Le poète latin Térence disait « justice extrême est extrême injustice ». C’est de celle-là dont sont victimes Eugénie Brajon et Damien Martin. On ne peut que se révolter contre elle. »
Si nous rendons compte de cet article sur ForumPhyto, c’est que la situation rappelle étrangement celle des usages orphelins : là aussi « les bonnes intentions tournent en rond sans réellement apporter de solution ». Là aussi, la solution est donc politique… et nécessite une mobilisation des filières concernées.