Bayer CropScience, s’appuyant sur une étude indépendante, constate qu’en Europe, « les abeilles sont en bien meilleure santé que ne le suggèrent de nombreuses publications récentes. » De plus, des études menées en Australie et Nouvelle-Zélande montrent que les néonicotinoïdes, employés correctement, ne nuisent pas à la santé des abeilles, en tous cas moins que les pesticides anciens qu’ils remplacent.
Sous le titre « « Situation satisfaisante pour la santé des abeilles en Europe » (Bayer CropScience) » La France Agricole détaille l’argumentation de Bayer.
– L’étude menée par COLOSS, une association sans but lucratif de plus de 360 scientifiques de 60 pays, montre que « le taux global de mortalité des colonies d’abeilles durant l’hiver 2013/2014 était de 9 % en moyenne – un taux de pertes inférieur à 10 % étant considéré comme normal. Ce taux est à comparer aux taux de pertes allant jusqu’à 37 % enregistrés ces dernières années par différents pays. » Ce sont les conditions météorologiques, défavorables au varroa et favorables aux abeilles qui expliquent principalement cette évolution.
– « Les abeilles doivent faire face à de multiples problèmes que sont les parasites et les maladies, la diminution des habitats pour le butinage et de mauvaises pratiques agricoles et apicoles. » . Une étude de référence, publiée en mai 2014 et menée par des chercheurs internationaux et dirigés par des professeurs d’Oxford a examiné des données et observations relatives aux insecticides à base de néonicotinoïdes et aux insectes pollinisateurs. « Ils en ont conclu qu’il existait une faible corrélation géographique entre l’utilisation de néonicotinoïdes et le déclin des abeilles mellifères. » Pour Bayer, cela signifie bel et bien que les néonicotinoïdes, « employés correctement ne nuisent pas aux abeilles. »
– Enfin, le parlement en Nouvelle-Zélande et le gouvernement australien ont chacun mené une enquête sur l’effet potentiel des néonicotinoïdes sur les abeilles. Il en ressort qu’il n’y a aucune preuve d’un problème de déclin des colonies, « bien que ces pesticides [à base de néonicotinoïdes] soient couramment utilisés ici sous forme d’enrobage des semences et de pulvérisation foliaire » (rapport néo-zélandais. La situation est identique en Australie)
La lecture de l’intégralité de l’article de la France Agricole donne plus de détails
Actu-Environnement reprend brièvement l’information sous le titre « Les néonicotinoïdes ne nuisent pas aux abeilles, selon Bayer »