On pourrait résumer ainsi le communiqué de presse, en forme de coup de gueule, du Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France (CSLFLF).
En effet, jusqu’au 22 décembre 2014, le gouvernement a mis en consultation publique un projet d’arrêté quant à l’utilisation d’insecticide ayant la mention abeilles, modifiant un arrêté précédent.
Personne ne réfute la nécessité de « renforcer la protection des abeilles domestiques ». L’intention est bonne.
Mais, par de nombreux aspects, l’arrêté est complexe, inefficace, générateur de coûts importants et même pratiquement inapplicable.
D’où la réaction du CSLFLF qui pointe de nombreux obstacles : organisation du travail, travail de nuit donc risque d’accident, pénibilité,…, impossibilité de protéger les cultures en temps voulu, etc.
Le CSLFLF dénonce une « nouvelle exception franco-française avec des distorsions de concurrence majeures »
Conclusion du CSLFLF : « L’arrêté n’est destiné qu’à protéger le ministre des attaques des ONG. Et en plus, il n’y arrivera pas, car elles demanderont toujours plus… »
S’adressant au ministre : « Vous oubliez que les abeilles et autres insectes pollinisateurs sont indispensables à nos cultures. Nous avons autant intérêt à les protéger que les apiculteurs. Sur le terrain, les relations entre apis et agris sont bonnes dans l’énorme majorité des cas. Que le gouvernement nous laisse donc travailler ensemble. Les abeilles ne s’en porteront que mieux. Et les agriculteurs avec. »