La bactérie « tueuse d’oliviers » (mais pas seulement) progresse dangereusement. Les scientifiques et les autorités se mobilisent.
Dans un précédent article, nous avions déjà évoqué la menace émergente que constitue cette bactérie et, selon certains, la réaction insuffisante des autorités.
En France, les articles insistent sur la gravité de la situation et relaie essentiellement la position des pouvoirs publics : appel à l’UE pour des mesures plus strictes et aux producteurs pour ne pas s’approvisionner en plants dans les zones à risque.
Voir par exemple l’article de la France Agricole. Voir la position du ministère français de l’agriculture.
Plus précis et détaillé, Terre-net, sous le titre « Bruxelles sonne l’alerte contre une bactérie tueuse », montre bien la difficulté de la tâche. Car « selon Bruxelles, l’Italie, qui a circonscrit une zone d’urgence de 241.000 hectares dans la région méridionale des Pouilles, a jusque-là trainé les pieds sous pression de ses cultivateurs, au prix d’une détérioration de la situation qui impose un sursaut. » La réticence des producteurs à l’arrachage est compréhensible « faute d’instruments financiers permettant des compensations ». D’un côté, la France, l’Espagne et le Portugal demandent un durcissement des règles de prévention. D’un autre côté, une association italienne « invoque des études scientifiques mettant en cause d’autres facteurs que la xylella fastidiosa dans les ravages subis par les oliveraies, notamment des champignons »
Addendum au 26 mars 2015: un article de Mon-Viti pointe le risque sur vigne et relate la position de José Bové, député européen, et François Alfonsi ancien député européen corse.
Pour aller plus loin :
« Un nouveau bio-agresseur émergent : la bactérie Xylella Fastidiosa »