Sous ce titre (in English), Biopact, association pour une collaboration Europe-Afrique sur les bio-énergies, fait toucher du doigt le potentiel de la « chimiodiversité », la diversité des substances naturelles présentes dans les plantes.
« Pendant des siècles, l’humanité a exploité ce vaste réservoir de substances naturelles pour trouver de nouveaux médicaments pour soigner les maladies. »
« Dans une étude actuelle, Paul O’Maille, chercheur post-doctorant, a exploré les processus métaboliques utilisés par les plantes de la famille des solanacées (tabac, tomates, poivrons, pommes de terre) pour produire des terpènes, des composés qui fournissent odeurs et flaveurs aux aliments. Dans de nombreux cas ces terpènes sont modifiés dans la plante pour produire des phytoalexines, qui sont des formes naturelles de substances anti-fongiques et anti-microbiennes que l’on trouve dans de nombreuses plantes. »
La compréhension fine de ces processus liés aux phytoalexines est importante pour mieux utiliser les potentialités de ces substances dans la protection des plantes.