Daniel Sauvaitre a publié le septième et dernier article de sa série sur la calamiteuse émission d’Envoyé Spécial du 5 mars 2015.
Il y relève que Sud-Ouest donne longuement la parole dans ses pages débats à un lecteur qui « se délecte des stupidités d’Envoyé Spécial et en rajoute une bonne couche de bêtise crasseuse »
Mais, revenant à Envoyé spécial, il souligne surtout que « [Leur] seul, [leur] unique expert sollicité pour parler au grand public des résidus de produits phytosanitaires sur les pommes s’appelle François Veillerette ». D Sauvaitre démonte ensuite les mécanismes par lesquels il arrive à « distiller la trouille du résidu. »
Sous le titre « pesticides : les 3 piliers du business de François Veillerette », Agriculture et Environnement détaille le portrait de François Veillerette, surtout expert en « confusion des genres ».
A la fin de son article, Daniel Sauvaitre oriente ses lecteurs d’une part vers Bruce Ames, universitaire américain, et vers La Ligue contre le cancer de l’Ain, à propos des résidus dans l’alimentation. Et, d’autre part, vers Jean-François Narbonne, expert auprès de l’ANSES, à propos de résidus de pesticides dans les cheveux.
Pour Daniel Sauvaitre, « Il y aurait pourtant encore beaucoup à dire sur cet Envoyé Spécial et ses mauvais traitements de la pomme. »
On ne peut que l’approuver. Mais la principale difficulté est que les marchands de peur font le buzz et que les experts ont du mal à se faire entendre…