Sous ce titre, le blog naturaliste revue-especes.blogspot.fr explique comment les fournmis Atta en Guyane sécrètent et utilisent intentionnellement de l’acide phénylacétique pour protéger les champignons qu’elles cultivent de différentes espèces pathogènes.
« Quand [les fourmis] détectent une source d’infection sur une congénère ou sur leurs champignons, les ouvrières collectent des gouttelettes d’acide […] [et] déposent ensuite la substance à l’endroit repéré. […] A chaque fois, l’acide est déposé très précisément sur les sources d’infection. Cette lutte chirurgicale limiterait l’apparition de souches résistantes chez les pathogènes. »
La connaissance des moyens chimiques employés par les animaux et les plantes pour se protéger progresse à grands pas. Même si ce n’est pas directement le cas ici, les chercheurs s’inspirent de ces moyens pour trouver des solutions de protection des plantes plus précis, plus « softs », et respectant mieux l’environnement.
En 50 ans, entre 1950 et 2000, les produits phytosanitaires sont 5 fois plus sûrs (indice de la « DJA ») et sont employés à des doses 9 fois plus faibles. Voir ici sur ForumPhyto. Ce progrès continue. Et les moyens de biocontrôle renforcent encore ce progrès.