La bactérie Xylella fastidiosa en Corse a été repérée dans une plate-bande en Corse. Toutes les plantes voisines ont été détruites pour éviter la propagation de la maladie. Les analyses montrent que le cas semble isolé. Mais le niveau d’alerte est à son maximum.
Du fait de cette récente détection en Corse, plusieurs médias grand public décrivent ce qu’est la maladie, ses symptômes, comment elle se propage et les moyens mis en œuvre pour la combattre.
Sous le titre « Quel risque fait courir à la Corse la « bactérie tueuse » ? », La Croix fait le point avec Thierry Candresse de l’INRA. Extraits : « Cette bactérie est difficile à éliminer, car ses symptômes sont peu typiques, elle a de nombreux hôtes. […] Son éradication passe par l’arrachage des plantes malades, et par une lutte contre les populations d’insectes qui la propagent. Des actions d’identification des plantes malades, et des contrôles de la circulation des hôtes sont déjà pratiquées en France et en Europe, et de manière renforcée en Corse. Cependant, si on peut surveiller les canaux officiels d’importation et de commercialisation des plantes, il est beaucoup plus difficile de contrôler les importations illégales ou simplement le transport de plantes par les vacanciers désireux de ramener un olivier pour leur jardin. »
Dans le dossier « Corse : Dead or olive » (abonnés), Libération fait état des enjeux pour l’économie corse.
France Info titre « Expliquez-nous… Xylella fastidiosa » et montre que la maladie touche déjà massivement le continent américain.
France tv info reprend le titre « Corse : un plan d’urgence contre la Xylella Fastidiosa » de F3 du 25 juillet 2015 et rend compte des abattages préventifs et de l’inquiétude d’un oléiculteur.
Le 27 juillet, F3 Corse fait part de l’élaboration par les pouvoirs publics et la profession agricole de « nouvelles mesures pour lutter contre la bactérie tueuse de végétaux ». Elle fait part également du témoignage du pépiniériste qui a importé il y a 5 ans le plant contaminé, et de l’inquiétude des arboriculteurs et des viticulteurs.
Mise à jour du 30 juillet 2015 :
Albert Amgar a également écrit le commentaire d’un internaute (et sa réponse) sur un article sur Xylella sur son blog.
« En raison des échanges permanents entre l’Italie et la Corse, Femu a Corsica, le groupe des Nationalistes modérés de l’Assemblée Territoriale corse, a alerté les autorités « compétentes » en novembre 2013 et à maintes reprises depuis cette date, du danger extrême que présentait cette bactérie pour les oliviers, les châtaigniers, la vigne et les agrumes, ressources vitale de l’agriculture corse et, au-delà, pour toute la couverture végétale de l’île.
« On » a attendu dix huit mois, soit jusqu’au 11 mai 2015, pour prendre, par arrêté préfectoral, des mesures de prévention manifestement insuffisantes parce que trop tardives. La Corse va, une fois de plus, payer cher l’impéritie coupable des pouvoirs publics.
Qui plus est, en cette période estivale où les liaisons Corse-Continent se multiplient quotidiennement, c’est toute la végétation nationale qui est sous la menace d’une catastrophe écologique sans précédent. »
Réponse d’Albert Amgar : « De même, un groupe de l’assemblée de Corse avait saisi deux ministères, sans réponse hélas sur ce sujet, et nous étions en octobre 2014, voir http://www.corse.fr/file/161745/ «