Sous ce titre, Agriculture et Environnement (A&E) analyse les perspectives de développement du biocontrôle en termes agronomiques, scientifiques, economiques… Globalement, il y croit, avec de sérieux bémols à brève échéance.
L’agro-écologie, « surtout quand on la saupoudre d’un zeste de biocontrôle », « grand dada de Stéphane Le Foll », c’est à la mode. Le biocontrôle, on en parle, on le définit… et on oublie quelquefois que « ces méthodes sont largement connues du monde agricole, qui n’a pas attendu Stéphane Le Foll pour les adopter. En tout cas, lorsque leur efficacité était au rendez-vous ! »
A&E cite les succès de ces méthodes efficaces de biocontrôle. Il est beaucoup plus dubitatif en ce qui concerne les SDN (stimulateurs des défenses naturelles), souvent présentées abusivement comme des vaccins, alors que, techniquement, elles en sont différentes puisqu’elles « transforment la plante en « petite usine à pesticides » plus ou moins efficace, contrairement aux vaccins qui, eux, renforcent le système immunitaire de l’hôte ». De plus, A&E rend compte « d’essais pas vraiment concluants » concernant ces SDN.
A&E montre en quoi l’inscription des produits de biocontrôle dans le « NODU vert » et les dispositions réglementaires en cours d’élaboration, sont « une aubaine pour les coopératives et les distributeurs », en plus d’en être une pour les fabricants de biocontrôle.
Il aborde également les aspects économiques : les grandes sociétés de l’agrochimie investissent dans le biocontrôle, par exemple Arysta LifeScience, Bayer CropScience et Monsanto.
Pour A&E, « Nul doute que le biocontrôle –en complément aux solutions classiques et à celles issues des techniques de la biologie moléculaire – a de très beaux jours devant lui. Reste à savoir quels acteurs majeurs domineront ce marché, et à quelle échéance… »
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