Sous ce titre délibérément accrocheur, l’Agence Science Presse (ASP) évoque le biocontrôle en viticulture, et tout particulièrement la progression de la confusion sexuelle, un peu tardive en France, mais certaine.
Le langage imagé, avec des sous-entendus sexuels, est amusant et pimente un peu l’article.
L’évocation d’une « vigne « shootée » aux pesticides », dont le biocontrôle serait la « méthadone », outil de désintoxication, est un peu bateau, mais arrache un sourire.
La fin de l’article, rédigée de façon plus sérieuse, est consacrée aux aspects économiques. La France a du retard dans l’utilisation de la confusion sexuelle en France : seulement 4% des surfaces protégées de cette façon, contre plus de 60% en Suisse et en Allemagne. Mais on constate une progression importante.
Les firmes phytosanitaires classiques se positionnent sur ce marché : « Ce retard à l’allumage va directement bénéficier aux entreprises phytosanitaires, bien repositionnées sur le créneau de la lutte biologique tous azimuts. […] Un secteur en plein essor et bien juteux pour des chimistes reconvertis à l’agriculture raisonnée en mal de débouchés. »