Sous ce titre, Atlantico publie une interview de Bruno Parmentier, ingénieur, ex-directeur de l’ESA d’Angers.
Bruno Parmentier y tord méthodiquement le cou au passéisme.
« Contrairement à ce qui se passe dans les autres secteurs de l’économie, en matière d’alimentation, les consommateurs regardent souvent plus vers le passé que vers l’avenir. Personne n’aurait eu l’idée d’aller se faire opérer dans un hôpital « à l’ancienne », ni, hormis certains collectionneurs, de rouler dans une voiture des années 30. »
« Nous avons oublié que les maladies naturelles sont bien des maladies : il y a encore un siècle où deux, tout le monde mangeait bio puisqu’on n’avait pas encore inventé les pesticides, et… on mourrait couramment après souper ! […] Notons d’ailleurs que dernier vrai scandale alimentaire en Europe a été précisément celui des graines bios à germer, qui ont tué 50 allemands (soit 10 fois plus que la vache folle !) et handicapé plusieurs milliers. »
Il montre ensuite que pour aller de l’avant vers un développement durable, c’est la science qui pourra nous aider. Pas de regarder vers le passé.
Nous ne pouvons qu’approuver le résumé en forme de commentaire sur Twitter par Luc Opdecamp, consultant chercheur indépendant belge : « Je n’ai rien contre le bio mais il ne faut pas en faire un mythe »