Sous ce titre, l’AFIS (Association Française pour l’Information Scientifique) met en ligne la version intégrale d’un article de Philippe Stoop, à paraitre dans la revue SPS n°315.
Ph Stoop compare les consommations dans les différents pays, dans les différentes productions, sous différents climats. On voit clairement que, contrairement aux clichés fréquents sur le sujet, les agriculteurs français ne sont pas « addicts » aux pesticides :
1) « la France est proche de la moyenne de la consommation de pesticides. Ce classement « moyen » est même plutôt méritoire compte tenu de la forte présence en France de cultures fortement consommatrices de pesticides, comme la vigne et l’arboriculture fruitière de la prédominance du climat océanique »
2) « La présence de la France sur le podium des trois plus gros marchés mondiaux des pesticides (en valeur) s’explique donc essentiellement par le coût particulièrement élevé de ces produits en France, beaucoup plus que par les quantités employées. Un coût élevé en partie dû au fait que les agriculteurs français emploient une forte proportion de produits récents, ayant un meilleur profil toxicologique »
3) Les agriculteurs français adaptent déjà bien leurs traitements en fonction du risque climatique propre à leur région. On est loin des pantins manipulés par le lobby agrochimiste, que dépeignent les ONG environnementalistes ».
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Sur son blog, Wackes Seppi a fait mention de cet article et l’a replacé dans le contexte de quelques écrits précédents de Philippe Stoop qui se décrit comme « agronome atterré », parce que, « comme beaucoup de mes collègues, j’ai l’impression d’atterrir dans un monde parallèle quand je vois la façon dont les médias parlent de l’agriculture ! »