Sous ce titre (in English), l’Alliance pour la nourriture et l’agriculture (AFF) [1]évoque une étude universitaire qui analyse la perception par le public des messages « santé » liés à l’alimentation.
Le bio est défini par le mode de production et ne dit rien des qualités nutritionnelles de la production. Mais les messages soutenant que le bio est meilleur pour la santé interfèrent avec les autres messages nutritionnels, en particulier chez des gens qui n’ont pas les moyens d’accéder au bio pour des raisons de prix. Les autorités sanitaires devraient tenir compte de ces interférences et adapter leurs messages nutritionnels pour les rendre plus crédible.
L’AFF conclut que l’EWG[2] devrait arrêter ses campagnes de dénigrement et soutient que manger des fruits et légumes conventionnels ou bio devrait être le seul message à faire passer auprès des consommateurs.
Pour aller plus loin :
« Résidus de pesticides : les 12 raisons de ne pas croire ce que disent les marchands de peur »
[1] L’AFF est une association sans but lucratif qui regroupe aux USA des agriculteurs bios et conventionnels désirant promouvoir la consommation de fruits et légumes.
[2] L’EWG (Environmental Working Group) est une ONG anti-pesticides à l’origine d’une communication récurrente contre les « douze salopards (dirty dozen) », fruits et légumes censés contenir le plus de résidus.