Du bad buzz mérité pour Greenpeace : Dans « Pesticides : Greenpeace empoisonne sa com’ », la rédaction d’Allodocteurs.fr salue sarcastiquement Greenpeace pour sa communication explosive. Greenpeace en veut à Leclerc de ne pas les suivre dans leur politique anti-pesticides par principe. Pour le faire savoir, ils ont manifesté sur le thème« Avec Leclerc, faites aimer les pesticides à vos enfants. / Nouveau! Découvrez notre jus multi-pesticides. ».
Pour appuyer leurs dires, « Vendredi 24 juin, des coursiers ont livré aux rédactions parisiennes de petits sacs en papier kraft contenant des bouteilles contenant du « jus de pesticides », décorées d’une tête de mort et d’une mention : « ne pas consommer ». En effet, affirmait un petit document joint, ces bouteilles contenaient du jus de fruits achetés dans des magasins de l’enseigne Leclerc. » Le Lundi suivant, « Le sac de papier kraft livré le vendredi est toujours là, mais vide. Le cadeau de Greenpeace était explosif (à retardement, et sans intervention humaine). Laissé deux jours dans un bureau, à l’abri du soleil et de la lumière, on imagine difficilement un simple jus de légumes (même non lavés) fermenter si vite et de façon si explosive. L’attachée de presse de Greenpeace nous l’assure, ils n’ont rien rajouté dedans… […] Dans d’autres rédactions, des journalistes nous ont confirmé qu’une mésaventure similaire leur est arrivée […] Qui va rembourser les dégâts ? « Envoyez-nous la facture… », lâche, dépitée, l’attachée de presse. Et pour les semaines d’enquêtes noircies de jus noirâtre ? Une idée géniale ? »
Allodocteurs.fr commence judicieusement son article en dénonçant le fond de la campagne de com’ de Greenpeace qui agite « les incertitudes et les menaces de toutes les maladies du catalogue » : « Avec les progrès de l’analyse spectrochimique, on peut désormais détecter la plus infime trace de pesticide sur un concombre ou une tomate achetée sur un étal de supermarché (à des concentrations des milliers de fois inférieures aux seuils de toxicité avérés). »
De nombreux médias, surtout sur Internet, ont rendu compte de l’incident.
Par exemple, sur le compte twitter @curiolog, avec des illustrations très parlantes… et Greenpeace qui s’y confond en excuses.
ou encore sur Libération dans son Direct :
Il est effectivement très probable, sinon certain, que ce n’est pas volontaire de la part de Greenpeace. Des explications seraient cependant bienvenues.