Sur son blog, Seppi explique en détail pourquoi cette interdiction « ne fait pas que des malheureux ! ». Mais aussi pourquoi c’est une mauvaise affaire pour la santé des jardiniers.
Pour appuyer ses dires, il se repose sur une comparaison point par point entre glyphosate et quelques autres désherbants qui seraient toujours autorisés à la vente : prix au litre, au m², efficacité et phrases de risque (comme indicateurs de la sécurité des produits)
L’interdiction de la vente aux particuliers serait d’abord une aubaine pour les fabricants de produits concurrents (acide pélargonique, acide acétique) et pour leurs vendeurs. Des prix au litre à peu près identiques. Mais, compte-tenu de la dose à employer, 20 fois plus cher pour l’acide pélargonique et 188 fois plus pour l’acide acétique (mais seulement 100 fois si vous le fabriquez à partir de vinaigre alimentaire) !
Et la sécurité pour le jardinier est inversement proportionnelle au prix. Même s’il faut relativiser cette question du risque : En effet, « [le vinaigre alimentaire habituel] est certes plus concentré que l’acide acétique vendu comme herbicide, mais c’est celui que l’on a tendance à garder sous l’évier, à la portée de tous, et à manipuler sans précautions particulières. »
De plus, le glyphosate est le seul à avoir une action en profondeur, évitant une repousse rapide des plantes indésirables. Pour les autres désherbants disponibles pour les particuliers, il faudra renouveler l’achat et l’emploi. Beaucoup plus souvent. Une bonne affaire de plus pour les fabricants et vendeurs…
La conclusion de Seppi : « Mais le mot d’ordre démagogique est : « Sus au glyphosate ! » »
L’interdiction du glyphosate aux particuliers est bel et bien une aberration.
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