Sous ce titre, dans The Conversation, média en ligne travaillant en collaboration avec les universités et les instituts de recherche, quatre universitaires expliquent comment certaines plantes peuvent pallier à la raréfaction de ressources minières et fournir des métaux tels que nickel, aluminium, cadmium, etc.).
Cultiver des plantes hyperaccumulatrices peut servir plusieurs objectifs en même temps :
– Réinstaller une biodiversité sur des espaces dégradés, par exemple sur des « stériles miniers », ou quand les mines deviennent trop pauvres.
– Renforcer l’agriculture dans des régions au sol naturellement pollué[1], c’est-à-dire à relativement forte teneur en métaux lourds
– Et… obtenir un minerai riche en l’élément recherché.
Où l’on voit toutes les ressources que peuvent fournir l’agronomie et la technologie pour l’amélioration de l’environnement.
[1] Un élément minéral du type nickel, cadmium, etc. est en général considéré comme un indésirable dans un sol car il peut induire des teneurs élevées de métal dans certaines plantes, considérées comme toxiques à partir d’un certain niveau.