Sous ce titre, la revue professionnelle semencemag.fr montre de façon pédagogique quelques exemples de pistes pour le biocontrôle s’inspirant des mécanismes de défense des plantes : protection mécanique, composés anti-microbiens, insecticides ou fongicides, et enfin plus particulièrement les « éliciteurs » qui activent la SDP (stimulation des défenses des plantes). Ce sont des vraies pistes pour développer le biocontrôle contre les champignons, et pas seulement contre les insectes.
semencemag.fr montre bien les mécanismes, les espoirs et aussi les obstacles restant à franchir et les limites de l’utilisation de ces substances. En particulier, selon Marie-Noëlle Brisset, INRA, « la difficulté avec les SDP est que l’on maîtrise encore mal les méthodes d’application et l’intégration dans les itinéraires techniques. […] Nos travaux doivent permettre de préciser les recommandations d’usage pour maximiser l’effet des SDP en condition de cultures. »
Seule nuance que nous apporterions dans la formulation de semencemag.fr : ces solutions SDP, réelles ou en perspective, ne sont généralement pas des « alternatives » aux produits phytosanitaires, mais bien, comme il est écrit une fois dans l’article, des « solutions complémentaires ». Le biocontrôle a toutes ses chances en agriculture. Mais il ne doit pas faire de surpromesses.