Ecologie Chimique est un ouvrage publié par le CNRS sous la direction de Anne-Geneviève Bagnères et Martine Hossaert-Mckey.
Extrait de la préface : « L’écologie chimique peut se définir comme l’art de décrypter cette médiation chimique et impalpable qui permet aux organismes vivants de communiquer entre eux dans leur environnement. Une large diversité de molécules, allant de composés très simples à des mélanges très complexes, est impliquée dans la perception de l’environnement, dans la communication entre individus et dans les mécanismes de défense mis en place dans les cas d’interactions antagonistes. Ce domaine scientifique réussit le tour de force de réconcilier écologie et chimie, il nécessite une approche résolument interdisciplinaire. Au-delà des connaissances fondamentales, l’écologie chimique est une source d’inspiration pour de nouvelles applications biosourcées, elle nous aide ainsi à concevoir les futures écotechnologies nécessaires à la résolution de nombre de problèmes environnementaux. »
Le « Laboratoire de volatolomique et d’écologie chimique des insectes » de l’Université de Gembloux présente brièvement ce qu’est l’écologie chimique des insectes : « chez les insectes, de nombreux comportements sont ainsi orchestrés par des sémiochimiques[1] : recherche de partenaires sexuels, marquage du territoire, reconnaissance intra- et interspécifique, comportement sociaux, détection de proie, et sélection d’une source de nourriture. » La maitrise de ce langage chimique est une piste prometteuse pour réduire l’impact des insectes nuisibles dans le respect de l’environnement.
Il donne aussi des liens vers des articles scientifiques (in English) à ce sujet.
Voir également l’article « Ecologie chimique » (en français, in English) sur Wikipedia.
Pour aller plus loin :
« « Tromper les insectes ravageurs des cultures grâce à l’écologie chimique » (Arvalis) » (2016)
[1] Les sémiochimiques sont des substances considérées comme des « signaux » par les insectes.